8 MARS 2021 : EMMAÜS SOLIDARITE POUR LES FEMMES A LA RUE
08.03.2021A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars, l’association EMMAÜS Solidarité poursuit sa mobilisation pour mettre en lumière la précarité des femmes sans abri, notamment à travers son dispositif dédié à l’Agora.
Selon les chiffres de la Nuit de la Solidarité 2020, opération de décompte organisée par la mairie de Paris, 3 552 personnes sans-domicile vivaient dans les rues de Paris à la fin de janvier 2020. Parmi ces personnes, 12 % étaient des femmes en errance. Les causes sont multiples : violences conjugales, ruptures familiales, perte d’emploi, endettement… ou situations d’exil. S’ajoutent désormais les conséquences économiques de la crise sanitaire.
Afin de proposer une prise en charge adaptée aux femmes en situation de rue dans la capitale, EMMAÜS Solidarité développe différentes activités à l’Espace Femmes de l’accueil de jour Agora.
ZOOM SUR L’ESPACE FEMMES DE L’AGORA
Il était en effet indispensable de créer un espace dédié qui apporte sécurité et stabilité au public féminin vulnérable. C’est dans cet objectif qu’EMMAÜS Solidarité a créée en 2019, un « Espace Femmes » au sein de son accueil de jour historique « Agora » situé au cœur de Paris, dans le 1er arrondissement.
Plusieurs ateliers sont proposés aux femmes accueillies afin de les aider dans leurs reconstructions personnelles : réflexologie, yoga, théâtre, capoeira, sorties culturelles, ateliers de réalisation de CV…
Parmi toutes ces activités, ce sont les ateliers bien-être qui connaissent le plus de succès avec notamment l’atelier de soins proposé par une socio-esthéticienne. Ces temps dédiés à la détente et à l’esthétique sont essentiels pour l’estime de soi et la resocialisation. C’est grâce à cette initiative qu’elles font connaissance, trouvent des repères, reprennent confiance en elle et s’ouvrent à l’accompagnement.
Avec la crise sanitaire, le nombre de femmes à la rue qui sollicitent l’aide de l’Agora est en augmentation. Sur une même période trimestrielle, les demandes ont évolué de 35% entre 2019 et 2020. Une situation qui s’explique notamment par la fermeture de plusieurs structures dédiées à leur accueil à Paris lors du premier confinement, mais également par l’augmentation générale de la précarité.
Communiqué de presse disponible ici au format PDF